Reportages en Normandie pour DVM Production

cropped-logo-carre-jpeg-dvm-production-20191.jpgUn évènement mondial

Entre le 5 juin et le 10 juin 2014, une partie de l’équipe de DVM Production était en Normandie pour les commémorations du 70 ème anniversaire du débarquement des forces alliés le 6 juin 1944.

Une partie de notre équipe a pris en charge un groupe de 50 touristes québécois en provenance de Montréal, et ainsi leur faire visiter les grands lieux de l’Histoire de Normandie, les cérémonies mais aussi la rencontre avec les vétérans de la secondes guerre mondiale.

10321200_10204031346887161_4416246968677812992_oLes indiens Comanches en Normandie.

Notre équipe a réalisé deux reportages originaux à destination des TV’s et WebTV’s, le premier relate l’aventure des indiens Comanches incorporé dans l’armée américaine pour coder les transmissions dans une langue que seuls les amérindiens pouvaient comprendre, on les appelait « les codes talkers ». Nous avons eu le privilège de rencontrer 18 membres des familles des Indiens Comanches qui ont participé à ce conflit.

10369055_10204031345927137_3122458059531777841_o-2 En présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis en France , nous avons pu rencontrer Charles Norman Shay d’origine indienne et qui est l’un des rares survivants de la terrible plage d’Omaha Beach surnommé à juste titre Omaha la sanglante. Charles Norman shah, nous a conté le récit de son débarquement en Normandie. « J’étais dans le 16 ème régiment d’infanterie nous avons débarqué sur la plage d’Omaha dans le secteur de « Big Red One » et il y eut beaucoup d’homme tués lorsque la passerelle de mon bateau de débarquement s’est posée. J’ai sauté, j’avais de l’eau jusqu’à la poitrine et j’ai vu encore beaucoup d’hommes se noyer à cause du poids de leur équipement. C’était chacun pour soi, il fallait arriver jusqu’à la digue en dehors des lignes de tir. J’y suis arrivé et commencé à venir en aide aux blessés. Il y avait des hommes qui saignaient et je leur ai mis des pansements, des garrots, et je leur ai donné de la morphine si c’était nécessaire. A mesure que la mer montait, j’ai tiré des blessés en dehors de l’Eau froide, sachant que sans secours ils ne pouvaient posa s’en sortir. J’y suis retourné, je ne sais combien de fois malgré les tirs des fusils allemands. Mais au bout d’un certains temps j’étais tellement épuisé pour recommencer. Après un moment de répit, je suis reparti dans l’eau quand la mer était haute, nos bottes trempaient dans l’eau ensanglantée »

10285088_10204031362407549_6502699964243172612_oNous avons aussi rencontré sur la plage d’Omaha Eric Rackam qui nous fît un autre récit d’époque : « Le premier Stuka est venu de l’Ouest et a commencé à nous mitrailler dans l’eau. Or nous étions chargés d’un tas d’obus d’artillerie. C’est là que j’ai vraiment ressenti la peur. Fred et moi avons plongé dans le sens opposé à l’approche de l’avion et nous nous sommes accrochés désespérés. Heureusement, rien ne nous est arrivé alors nous sommes remontés à bord. Si nous avions été touchés, les obus auraient explosé et tout aurait été fini pour nous. Mais d’une certaine manière nous étions mieux dans l’eau »

Notre deuxième reportage était axé sur l’énorme et émouvante reconstitution de la parade de la libération dans les rues de Bayeux. Plus de 300 véhicules d’époque pour un évènement historique, la population est venue en grande affluence en gage de reconnaissance éternelle à l’encontre de nos libérateurs.

Publié le juin 11, 2014, dans Actualités. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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